C'est pas cher donné moi je dis. Surtout que ce n'était même pas pour la toile que ce brave britannique avait eu le coup de coeur, non, mais pour le cadre qui l'entourait ! Voilà ce bon monsieur qui après avoir investi la somme royale de 116 euros dans un cadre déniché chez un brocanteur, le met direct dans sa cave (on se demande vraiment s'il l'aimait ce cadre). Il s'en fout de la toile, c'est une vieille croûte sale et poussiéreuse !
Six ans plus tard, il veut s'en séparer et à bien y regarder... il lui prend de comparer la signature de la toile avec celles de son bouquin sur l'impressionisme ! Et là, il trouve que la signature ressemble quand même beaucoup à celle de Paul Cézanne.
S'il était confirmé qu'il s'agit bien d'un Cézanne, le tableau, une oeuvre de jeunesse du peintre, serait évalué aujourd'hui à 45 millions d'euros à bas mot. ça laisse rêveur...
J'ai une petite pensée pour le brocanteur qui n'a même pas été fichu de faire son métier en vérifiant la signature, précaution pourtant simple et à la portée visiblement de n'importe quel acheteur du dimanche, et qui ainsi voit lui passer sous le nez la modique somme de 44 999 884 euros... C'est ballot.
Mieux que l'Euromillion, tentez votre chance chez les brocanteurs !
A moins que tout ceci ne soit... qu'un bel air de pipeau !
Bibiz à toutes les vieilles croûtes dont personne ne veut.