Hello tous, vous vous demandez sans doute où j'en suis dans mon tableau d'inspiration du Maroc ? Hein ? Si si vous posez la question.
Je vous le dis tout de suite, il n'est pas encore fini. Soyez pas déçus.
Après des jours de séchage de mes différents glacis, me voici contemplant mon tableau et me disant : "Punaise ! j'ai peint sans terre ! ". ça m'a pris ce matin au réveil. Telle une vraie blonde constatant son erreur grossière, me frappant le front devant cette énormité ! Me voici devant l'indiscutable : mon tableau manque de profondeur et les glacis n'y changeront rien ! Ni les effets de peinture de-ci de-là que j'ai rajouté les soirs de pleine lune.
Les terres en peinture, ce sont des couleurs indispensables qui nuancent toutes, j'ai bien dit toutes, les autres couleurs de la palette.
C'est pas la peine que je me lance dans mille glacis, ça le fera pas, si je reste tel Jean sans terre, avec des bleus partout. Mes bleu-vert pourront être les plus beaux, les plus lumineux qui soient, le ton sur ton, faut éviter.
Alors, maintenant que mes glacis sont secs, ben me revoilà partie en vadrouille, avec mes pinceaux pour corriger mes erreurs et mettre des terres là où il en faut.
Mon choix se porte vers la terre de Sienne brûlée qui réchauffera le bleu de Prusse. J'évite la terre de Sienne naturelle qui va virer au vert caca d'oie, berk, cépabô.
Voili voilou mes loulous où j'en suis avec mon tableau. Qui n'a pas encore de titre, il faut que j'y songe. C'est le bon moment maintenant.
A la conquête de la terre promise, j'ai l'espoir de sauver mon tableau qui coule dans le bleu comme un Titanic lancé à pleine puissance contre un ice-cube.
Maintenant, ça va le faire.
Bibiz à tous les Terre-Neuvas.